Margaux B, experte mammifères
Contribuez à réduire la maltraitance en soutenant la cause animale à votre échelle ! Voici quelques gestes faciles à mettre en place au quotidien pour aider les animaux.
Inutile de vous rappeler l’état actuel de la biodiversité. Face aux enjeux climatiques, de plus en plus d’espèces animales et végétales sont menacées. Vous êtes sensible à la cause animale ? Sachez que vous pouvez contribuer à améliorer les choses à votre échelle ! Voici quelques gestes faciles à mettre en place pour protéger et favoriser le bien-être des animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages.
Des gestes faciles à mettre en place au quotidien pour aider les animaux à votre échelle
Contribuez à améliorer la cause animale avec ces quelques gestes faciles à mettre en place au quotidien ! Votre compagnon à quatre pattes vous le rendra bien.
1/ Adopter un animal en refuge au lieu de l’acheter chez un éleveur
Les élevages aident certes à développer et à conserver les races animales, mais quand on va faire un petit tour dans les refuges et que l’on constate, le coeur serré, la quantité d’animaux abandonnés, il y a de quoi réfléchir. Acheter un animal à la manière d’un bien de consommation est aussi sujet à débat…
Vous souhaitez agrandir votre famille en accueillant un animal de compagnie ? Pourquoi ne pas plutôt l’adopter dans un refuge au lieu d’aller l’acheter au prix fort chez un éleveur ? La gratitude de votre compagnon à quatre pattes sera sans borne.
2/ Parrainer un animal sauvage
De nombreux sites animaliers proposent le parrainage d’animaux sauvages. En participant aux soins et à la protection de l’animal de votre choix, vous recevez en contrepartie un suivi quotidien généralement accompagné de photos, tout en bénéficiant de quelques avantages. Ours polaire, guépard, panda ou cheval sauvage…. adoptez un animal en danger !
Le parrainage existe également pour les animaux domestiques dans le but d’éviter la maltraitance et l’euthanasie. Une façon de s’occuper d’un animal à distance quand on n’a pas le temps ou l’espace.
3/ Devenir végétarien (ou végétalien)
Manger un animal mort donne matière à réflexion. L’exploitation des vaches laitières n’est pas non plus irréprochable, subissant parfois le même traitement que les bovins prisés pour leur viande. Sans parler de l’industrie des poules pondeuses et du broyage des poussins associé… Tester le régime végétarien ou végétalien ou favoriser les produits d’origine végétale est un excellent moyen de lutter contre la maltraitance animale.
4/ Bien choisir ses vêtements
Choisir des cosmétiques vegan s’avère un excellent moyen de lutter contre la maltraitance animale dans les laboratoires. Refuser de porter des vêtements issus de peaux d’animaux (poils de lapin angora, cuir, fourrure de vison et d’autres animaux toujours exploités légalement pour leur pelage…) permettra aussi de réduire la misère animale et sa triste exploitation.
5/ Nourrir les oiseaux de son jardin en hiver
L’hiver est une période très délicate pour nos amis les oiseaux. Les petits passereaux de type mésange, moineau, rouge-gorge et autres oiseaux ont du mal à se complémenter pour survivre au grand froid.
Pour les aider dans leur quête de nourriture, vous pouvez installer une mangeoire à oiseaux et leur fournir une alimentation adaptée (graines de tournesol, oléagineux, boules de suif et autres céréales convenant à leur constitution).
6/ Soutenir des associations de protection animale
Vous avez un peu de temps à consacrer à nos amis les animaux ? Pourquoi ne pas faire quelques heures de bénévolat dans une association spécialisée ?
Vous pourrez aussi décider d’adhérer à une association, de sorte à augmenter son influence. En général, ces organismes de protection animale ont souvent besoin de dons, qu’ils soient financiers ou matériels (des croquettes par exemple), ou encore de représentants dans le cadre d’événements publics ou de manifestations.
7/ Réduire la misère des animaux errants
De plus en plus d’animaux errent dans les rues suite à des abandons, des guerres ou autres événements tragiques. Pour améliorer leurs conditions de vie, vous pouvez les signaler à des associations en mesure d’intervenir et de les recueillir. À moins que vous souhaitiez-vous même les nourrir et les choyer, si vous disposez d’assez de temps et d’espace.
