Le cavalier King Charles, ce petit épagneul royal

Saviez-vous que le cavalier King Charles est un chien de race épagneul nain ? Avez-vous une idée de l’origine de son prénom ? Soyez incollable sur le cavalier King Charles, ce petit chien royal !

Le cavalier King Charles est un chien de type épagneul nain puisant ses origines dans la race ancienne King Charles Spaniel, particulièrement affectionnée par le roi anglais Charles II, qui lui donna son nom. Pour aboutir à un chien si typique, la race anglaise a subi quelques croisements avec le carlin et le pékinois. Résultat : un museau tout plat !

Histoire du cavalier King Charles

Issu d’une race de chien anglaise très ancienne, le King Charles Spaniel, le cavalier éponyme naît au début des années 1920. On devrait la création de la race telle qu’on la connaît aujourd’hui au roi Charles II d’Angleterre, passionné par les épagneuls nains. À tel point que les animaux prirent leur nom.

Progressivement, « la mode » des chiens asiatiques au museau plat comme le pékinois se propage dans les cercles mondains, le roi Charles se voyant « contraint » de suivre la tendance. Le monarque britannique demande alors aux éleveurs de la cour de créer un chien au museau plus court. C’est ainsi que le cavalier King Charles se fait croiser avec des chiens chinois comme le carlin ou le pékinois.

Morphologie

Le cavalier King Charles est un chien de petite taille mesurant entre 25 et 35 centimètres. L’animal possède des poils longs, lisses et soyeux, variant en couleur selon le spécimen. Le crâne du chien est presque plat, tout comme son museau, qui rappelle celui des chiens pékinois. Ses yeux sont grands, ronds et légèrement globuleux, bien écartés l’un de l’autre. La queue du cavalier King Charles est longue et proportionnée, tenue avec panache.

Robe

Le nom du cavalier King Charles a longtemps différé selon les couleurs de sa robe. Ainsi, les chiens au pelage d’une seule couleur se nommaient Rubis quand ceux présentant trois couleurs se voyaient affublés du sobriquet Prince Charles. Les chiens noirs et fauves se nommaient seulement King Charles et enfin, les chiens au pelage orange et blanc prenaient l’appellation de Blenheim.

C’en était trop pour le Kennel Club, qui décida, en accord avec le roi Édouard VII, de retenir uniquement l’appellation King Charles.

Le cavalier King Charles d’aujourd’hui peut ainsi présenter un pelage aux couleurs suivantes :

• Noir et roux : taches fauves au-dessus des yeux, sur les joues et la poitrine, dans les oreilles et sous la queue.
• Noir, roux et blanc (tricolore) : marques couleur feu sur les paupières, les joues, dans les oreilles et sous la queue. Peut avoir un manteau noir.
• Ruby : robe fauve d’une seule couleur, sans taches blanches.
• Blenheim : pelage roux et blanc.

Quel est le caractère du cavalier King Charles ?

Le cavalier King Charles peut aussi bien faire office de chien de compagnie que de chien de chasse. Malgré tout, son tempérament affectif, doux et joyeux conviendra mieux aux familles avec enfants.

Ce petit épagneul anglais a le chic de s’adapter à toutes les situations et de ne pas être difficile, à condition que ses maîtres passent du temps avec lui. Doux, sociable et joueur, le petit chien est toujours de bonne humeur, appréciant autant la compagnie des humains que celle de ses congénères canins.

Du fait de sa race d’origine, le cavalier King Charles a besoin de se dépenser et de faire de l’exercice de manière régulière. L’animal excelle d’ailleurs dans les épreuves d’agility, malgré quelques précautions à prendre au regard de la santé de ses rotules fragiles.

Pathologies inhérentes à la race

Comme tous les chiens de race, le cavalier King Charles n’échappe pas à certaines maladies génétiques. C’est notamment le cas des pathologies suivantes :

• Troubles cardiaques
• Problèmes neurologiques comme l’épilepsie ou l’hydrocéphalie
• Affections osseuses et articulaires comme la luxation du fémur ou la dysplasie des rotules
• Troubles de la vision, notamment les cataractes.

En 2022, la Norvège décide d’interdire l’élevage des cavaliers King Charles en raison des affections liées à la consanguinité de la race. Le tribunal du pays jugeant alors que ces croisements infligent aux animaux de nombreuses maladies héréditaires et donc, des souffrances inutiles.