Le ronronnement du chat est souvent associé à un état de bien-être profond prodigué par les caresses de son propriétaire. Est-ce vraiment la seule raison ? Décryptez les bruits de votre matou, et soyez incollable sur le ronronnement de votre petit félin !
Le ronron du chat est admis comme un signe de béatitude, que ce soit pour lui ou pour la personne qui le caresse. Quoi de plus apaisant que ce bruit doux et régulier que font nos matous préférés ? Mais sommes-nous sûrs que seul un état de bonheur déclenche le ronronnement ? Pourquoi les chats ronronnent-ils vraiment ? Voici quelques éléments de réponse.
Pourquoi le chat ronronne ?
Le ronronnement n’est pas uniquement lié à un état de bien-être profond du chat, généré à la suite d’une séance de caresses. Voici d’autres facteurs de ronron méconnus !
Le ronron comme moyen de communication
Comme on pouvait s’en douter, le ronronnement chez le chat est un moyen de communiquer avec ses congénères, qu’il s’agisse d’autres chats ou d’humains. Dès sa naissance, le chaton est rassuré par sa mère à l’aide de ce ronronnement. Il tente rapidement de l’imiter et apprend à ronronner à son tour, ce qui lui permet d’interagir avec elle et notamment de lui réclamer à manger.
En grandissant, le chaton se détache de sa mère et continue à ronronner. Mais les raisons pour lesquelles il le fait ne sont pas toujours celles que l’on croit.
Le ronronnement du chat, une émotion comme élément déclencheur
Pour qu’un chat se mette à ronronner, il faut qu’il ressente une émotion. Lorsqu’il est parfaitement heureux, le ronron va se déclencher tout à fait naturellement. Même chose lorsque le félin a faim et qu’il tente de le faire comprendre à son humain.
Le ronronnement du chat peut être provoqué par une émotion négative
Ce que l’on sait moins, c’est que le ronronnement peut être provoqué par une émotion négative. Le stress, la douleur, la soumission ou encore la peur peuvent en effet déclencher un ronronnement.
Peut-être est-il temps de se poser les bonnes questions sur le ronronnement de votre chat et la situation pendant laquelle il se produit. Ce petit bruit n’est pas uniquement signe d’apaisement.
Les bienfaits insoupçonnés des ronronnements du chat sur sa santé
Le ronronnement permettrait au chat d’atténuer sa douleur lors d’une fracture ou d’une maladie. Ces bruits agréables auraient également des effets positifs sur l’être humain. En effet, certains chercheurs ont découvert que le doux ronron de nos compagnons à quatre pattes a des effets apaisants sur notre corps et notre esprit.
Le ronronnement permettrait ainsi de faire baisser la pression artérielle ou encore de diminuer le rythme cardiaque. Ce n’est pas pour rien que la ronronthérapie existe !
Le ronronnement de votre chat est bon pour votre santé !
D’ailleurs, le ronronnement du chat peut également présenter des bienfaits sur la santé humaine. Voici quelques vertus de ce doux ronflement :
- Effet apaisant : le son du ronronnement est souvent associé à un sentiment de calme et de réconfort, aidant à apaiser les cerveaux agités et à réduire l’anxiété.
- Réduction du stress : caresser un chat tout en écoutant son ronronnement serait susceptible de libérer des endorphines, ces hormones du bonheur favorisant le bien-être et réduisant le stress.
- Réduction potentielle de la pression artérielle : certains études ont suggéré que l’interaction avec un chat et l’écoute de son ronronnement pourraient avoir des effets bénéfiques sur la pression artérielle, contribuant ainsi à la santé cardiovasculaire.
- Effet thérapeutique : de plus en plus de programmes thérapeutiques font appel aux animaux, y compris les chats, pour aider les personnes souffrant de troubles émotionnels ou de maladies.
- Meilleure qualité de sommeil : le ronronnement du chat associé à la chaleur et à la présence rassurante de l’animal pourrait aider certaines personnes à se détendre et s’endormir plus facilement.
Références :
LÉTARD, M. Contribution à l’étude du ronronnement chez le Chat domestique (Felis catus L) et chez le Chat sauvage (Felis silvestris L). Aspects morpho-fonctionnels, acoustiques et éthologiques par Bernard Denis. Bulletin de l’Académie Vétérinaire de France, 1972, vol. 125, no 8, p. 375-377.
SASTRE, Jean-Pierre et JOUVET, Michel. Le comportement onirique du chat. Physiology & Behavior, 1979, vol. 22, no 5, p. 979-989.